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Discussion créée le: 30-06-18 11h20
Réponses: 19 réponses
Bonjour,
Ancien client Voo passé chez Orange, je constate une petite dégradation de réactivité de ma ligne. Mon ping est excellent (autour des 12ms), mon up et down également (avec plus de 125 Mbps et 6,90 Mbps), le tout de manière très constante.
Là où je peux constater des problèmes de réactivité (et je n'arrive pas à trouver le terme pour le désigner), c'est pour les notifications push, les conversations par messageries instantanées (et en particulier les envois de photo). Par exemple, une notification push peut prendre plusieurs minutes avant d'arriver, un message IM peut (parfois, pas toujours) avoir un lag de 10 ou 15 secondes et l'envoi d'une photo via par exemple Facebook Messenger peut prendre jusque deux minutes (c'était l'affaire de une seconde chez Voo et c'est tout aussi rapide quand je switche en 4G (Orange également).
Autre exemple, sur les messageries instantanées, les indicateurs de présence (en ligne/hors ligne) de mes interlocuteurs sont erronnées ou inexistantes via le réseau du modem-câble, tandis qu'en 4G, tout est très précis.
Si quelqu'un connaît le nom technique de ce problème de « latence » (à défaut de trouver un meilleur nom pour l'expliquer ici), je serais heureux de l'apprendre.
Ma suspicion est que le Askey TCG300 est la cause du problème : en effet, du temps de VOO, j'utilisais le modem Netgear Voo en mode bridge et tout le routage était fait par un Netgear Nighthawk R7000. Ici, j'ai l'impression que l'Askey n'est pas un pro du routage et que, comme je ne peux pas le mettre en bridge, je souffre de mon problème de latence.
Quelqu'un d'autre a-t-il déjà rencontré ce problème ?
Quelles seraient les pistes de solution ?
Est-il possible de connecter au autre modem (fourni par Orange ou acheté moi-même) à la place de l'Askey, qui permettrait le bridge ou serait efficace en routage ?
Merci !
Salut
C'est bien que tu partages cette intérogation, car j'ai remarqué ca depuis quelques temps aussi. Et je pensais que c'était une erreur de mon smartphone.
Moi j'utilise le matériel Orange et rien d'autre. Parfois il y a cette latence dont tu parles. Le chargement des photos, notification, etc... Ce qui est étrange, c'est qu'il suffi de switcher sur le 4G pour que le chargement ce fasse en quelques secondes.
L'effet n'est pas une lenteur, mais une latence, comme si ont précharge les informations pour les données d'un coup.
C'est embétant sur le long, lorsque je surf sur une boutique en ligne, les images arrivent par bloc et pas en continu... Je ne comprend pas.
Ceci dit, ce n'est pas tout le temps, c'est souvent le soir.
J'espère que nous aurons des réponses et surtout une solution, à notre époque ou on récupère des photos de la planete Mars, surfer comme si nous étions en 56K est un paradoxe. MDR.
Jérôme.
Jérôme, tu décris exactement le problème tel que je le ressens également : la vitesse brute est parfaite, mais il y a un temps de démarrage conséquent pour de nombreuses actions.
Pour utiliser l'analogie éculée de l'automobile sur une autoroute : ce n'est pas un embouteillage, c'est plutôt une file à la station de péage : une fois que quelque chose a démarré, c'est lancé et ça roule très bien. Mais la file est parfois longue.
J'ai cinq GSM à la maison et trois portables... ils souffrent tous du problème. Mes connaissances en réseaux sont limiteés, mais ça me rappelle ce qui arrivait avec les anciens routeurs (du temps où je partageais du 56k, justement), qui ne pouvaient supporter plus de 250 ou 300 connexions TCP/IP simultanées. Quand on arrivait à saturation, il fallait attendre qu'une place se libère. Vingt ans plus tard, ce genre de saturation est atteint très rapidement (toutes les applications ouvrent aujourd'hui des dizaines de connexions simultanées).
On pourrait partir du postulat que le nombre de connexions simultanées permises par le routeur soient toujours trop basses (disons, pour l'exemple, que nous sommes limités à 2000). Ça expliquerait assez bien que passer en 4G débloque tout instantanément, ça expliquerait aussi un petit test que j'ai fait : j'ai débranché le routeur une ou deux minutes, je l'ai relancé et tout semblait plus réactif... pendant quelques minutes.
Ce ne serait pas un problème en soi si Orange permettait le bridging : j'ai toujours utilisé mon modem Voo – et avant ça ma BBox2 – en bridge et d'expérience je sais que ça résoud tous ces problèmes.
Une petite précision au sujet du bridge : si vous vous rendez sur http://192.168.1.1/BridgeMode.asp (après vous être connecté préalablement comme admin), vous aurez accès à l'écran de réglage pour activer le bridge. Pas de fausse joie toutefois, quoi que l'on fasse avec ce réglage, rien ne change, Orange l'a désactivé. Mais le routeur est parfaitement capable de fonctionner en bridge, comme d'ailleurs précisé dans la documentation de l'Askey.
Finalement, il semblerait que les premières connexions câble de chez Orange utilisaient un autre modem (parfois appelé en interne « Modem 1 », apparemment). Ce modem permet le bridge. Il serait intéressant qu'un membre du groupe qui aurait ce « Modem 1 » fasse le test en bridge et voie s'il souffre également de ces latences.
Maintenant que le problème est identifié, je pense qu'il ne faut pas lâcher prise et essayer de le définir au mieux, de manière à pouvoir le contrer.
Tes explications sont claires et pertinantes.
En effet, on a vite beaucoup d'appareil branché, nous avons aussi une tv et une console sur le réseau. Comme tu dis, les connexions sont nombreuses.
Quand je disais le soir, c'est possible que TV + GSM + etc... quand tout le monde est à la maison, ca commence à être trop.
Cependant, nous n'avons que 3 appareils mobiles connecté au wifi + TV et console et une imprimante. Ca ne me semble pas exessif en hardware, cependant comme tu dis, le nombres de connexion software est certaiement important, surtout à l'heure actuel.
J'ai le modem première version, et le mode bridge n'est pas dispo.
Ca doit donc venir d'une limite chez Orange car j'ai un signale réseau cable impéccable, ce n'est pas le probleme.
La bonne nouvelle : j'ai réussi à me débarrasser complètement de tous mes problèmes de latence.
La mauvaise nouvelle : c'est une manœuvre assez technique, qui demande du matériel.
La question existentielle : pourquoi Orange fait-il subir ce problème à ses utilisateurs, maintenant qu'il est prouvé que la qualité de leur réseau n'est pas en cause ?
Pour ceux qui seraient intéressés, le matériel requis est un routeur de qualité. J'ai utilisé un Netgear Nighthawk R7000. C'est un modèle qui a quelques années, mais on j'en ai trouvé un (second, j'expliquerai plus tard (*)) pour 60 euros + 5.5 euros de frais de port sur 2ememain.be (parler un peu néerlandais aide sur ce site).
Bridger n'étant pas possible, je me suis tourné vers la solution peu élégante (mais qui en définitive fonctionne aussi bien) de la DMZ en double-NAT.
En clair, sur l'Askey, je désactive les quatre réseaux wifi (2,4GHz, 5GHz, normal et invité) – et en général tout ce que je peux désactiver – et je définis 192.168.1.2 comme DMZ. Sur le Netgear, j'indique 192.168.1.2 comme mon IP WAN et place le Netgear dans le range 10.0.0.x.
À partir de là je peux utiliser le Netgear uniquement comme routeur, avec toutes les fonctionnalités parfaitement utilisables. Et, immédiatement, je constate que les instant messengers sont aussi rapides qu'en 4G, de même pour les défilements de photos, de sites d'e-commerce qui chargent en fonction du scrolling ou encore les sites de streaming (YouTube et autres), qui permettent maintenant de passer d'un endroit de la vidéo à un autre quasi instantanément (contre dix secondes avant).
Pourquoi cette solution est-elle plus « sale » qu'un vrai bridge ? D'abord parce que l'Askey est toujours là et procède à allez savoir quelles opérations sur les données. Mais ça ne pose pas de problème de vitesse, donc soit. Ensuite, à cause du double NAT : normalement, un routeur fonctionne en simple NAT : l'IP WAN (publique, 94.12.34.56 par exemple) est renseignée au routeur, qui se charge de faire de la Network Address Translation (que j'appelle ici « du NAT ») et distribue le réseau sur une IP LAN (locale, 192.168.1.10 par exemple). Dans le cas du double NAT, on triche un peu puisqu'on renseigne au routeur une adresse LAN (locale), 192.168.1.2 dans mon exemple. Il y a donc un petit réseau de deux machines entre l'Askey (192.168.1.1) et le Netgear (192.168.1.2). Le « double » de double NAT entre en jeu ici : pour distribuer la connexion entre les machines locales, le Netgear crée un second réseau LAN (local), sur le range 10.0.0.x cette fois. Il y a donc un double NAT, ou une double traduction des adresses.
En schéma :
Est-ce grave d'avoir une solution « sale » de double NAT ? Non. Apparemment l'opération ne me fait même pas perdre une milliseconde sur mes opérations. C'est juste un bricolage, mais un bricolage stable. Si je ne savais pas qu'un tel système était un place, ça ne me dérangerait nullement. Pour le principe, je trouve cela un peu embêtant, mais c'est sans doute de l'ordre du trouble obsessionnel compulsif, à ce stade. Pour ma femme et ma fille, par exemple, tout fonctionne enfin aussi bien qu'en 4G ou que du temps de VOO et c'est ce qui compte en définitive.
Est-ce que ça doit nous empêche de continuer à réclamer une solution propre à Orange ? NON ! 🙂
(*) Enfin, pour l'anecdote : j'ai acquis un second Netgear Nighthawk R7000, identique à celui dont je disposais, sur 2ememain.be afin de pouvoir utiliser l'un des deux routeurs en mode Access Point, de manière à ce que toute la surface de ma maison soit couverte uniformément et de manière transparente pour les appareils qui s'y connecte, qui switchent sur le signal le plus puissant (j'ai donc quatre signaux, deux 2,4GHz et deux 5Ghz, qui disposent du même nom SSID). C'est assez facile à mettre en place, pour autant que la maison soit câblée en Ethernet, ce qui est mon cas.